WillOphélie
Médiation animale par le chien
La médiation animale par le chien
Elle permet une grande variété de stimulations (motrices, cognitives, sensorielles) grâce à l'intervention du chien spécifiquement éduqué.
Elle est particulièrement recommandé par la HAS (Haute Autorité de Santé) qui la considère comme une thérapie non médicamenteuse.
Elle vise également au maintien ou au développement des capacités physique, cognitive, psychologique et socio-affective.
Le chien est un excellent médiateur pour travailler les différents objectifs de façon ludique et adaptée aux particularités de chaque personne qui pourra en bénéficier.
La présence du chien favorise les interactions positives et les liens affectifs ce qui contribue ainsi à améliorer leur bien-être émotionnel, social et physique de façon durable.
Elle est ouverte à toute personne sans limite d’âge quelque soit les raisons.
Naissance de la médiation animale
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C'est autour du Xe siècle que l'on utilise volontairement l'animal au profit de la santé psychique ou physique de l'homme, dans la ville de Gheel en Belgique. Il s'agissait alors de confier la garde d'oiseaux à certains malades pendant leur convalescence.
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En 1792, en Angleterre, William Tuke fonde le York Retreat, institution pour malades mentaux, en opposition aux asiles "traditionnels" La particularité de son institut est que dès leur arrivée, les patients se voit confier des animaux : lapins et volailles dont ils doivent prendre soin. L’implication, la responsabilisation et l’apaisement ressortent très rapidement chez les patients. Son approche permet de faire un grand pas dans le monde de la psychiatrie. Ceci est considéré comme la première pratique thérapeutique utilisant les animaux.
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En 1867 en Allemagne., dans l’institut Bethel, les programmes courants comprenaient des activités à la ferme, en centre équestre, avec des chiens, des chats, des oiseaux en cage. Ces programmes furent menés dans un premier temps pour des épileptiques, puis pour des gens souffrant d’une vaste gamme de troubles physiques et mentaux.
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Sigmund Freud lui-même est un des précurseurs de la thérapie assistée par l’animal. En effet, la chienne de Sigmund Freud, répondant au nom de Jofi, l’accompagnait pendant ces consultations. Il a comprit que, grâce à sa chienne, il pouvait obtenir davantage d’informations sur la personnalité de ces patients. Des indications qu’il n’aurait pas forcément perçues ou aurait mis beaucoup plus de temps à discerner sans sa chienne. Il se sert aussi de Jofi pour mettre les patients à l’aise et nouer le contact. Il note que cela marche particulièrement avec les enfants.
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En 1953, Boris Levinson, psychiatre américain, va découvrir la pet-therapy, traduit par zoothérapie (aujourd’hui appelée médiation animale en France). Il reçoit un couple avec leur enfant non-communicant ayant des comportements associés au spectre autistique. Il va s’apercevoir que l’enfant s’ouvre et communique étonnamment avec son chien Jingle. L’enfant demandera même à le revoir. Les progrès seront stupéfiants.
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Depuis 1950, beaucoup de nouveaux acteurs ont participé à l’évolution de la médiation animale tels que Ange Condoret, Hubert Montagnier, Katcher fredman ou encore François Beiger.